Nina Gazaniol Vérité
Samedi 28 janvier
14:00, 16:00, 18:00
Mercredi 01 février
16:00, 18:00
Vendredi 03 février
16:00, 18:00, 20:00
Samedi 04 février
11:00, 14:00, 16:00, 18:00
Coco Velten
Installation vidéoSamedi 28 janvier
14:00, 16:00, 18:00
Mercredi 01 février
16:00, 18:00
Vendredi 03 février
16:00, 18:00, 20:00
Samedi 04 février
11:00, 14:00, 16:00, 18:00
Coco Velten
Installation vidéoDecazeville — la montagne qui brûle, s’intéresse à l’ancien bassin minier de Decazeville, en Aveyron dans le sud-ouest de la France. Sur ce territoire se trouve un mont appelé “lou puech que ard” : la montagne qui brûle. Cette petite montagne que certain·e·s appellent “le Vésuve Aveyronnais”, porte en elle seule l’image d’un territoire qui se consume mais aussi la force qu’il continue de déployer, envers et contre tout, pour vivre.
Avec ce projet, Nina Gazaniol Vérité poursuit sa recherche sur les écritures liées aux espaces et sur la connivence existant entre réflexion sociologique et création visuelle. En axant cette recherche sur les campagnes en déclin, elle continue d’interroger, à sa façon, les notions de normes et d’étrangeté, de visible et d’invisible, de territoires et de paysages.
Construit comme une série télé, le projet prend la forme d’une installation vidéo, à la croisée du documentaire et des arts visuels : entre réel et fiction, interviews zoom et parties de Roller Hockey, voiture télécommandée et discussion sur l’apocalypse, danses folkloriques et coquilles d’huîtres vides.
À partir de 12 ans.
Écriture, conception, vidéo, scénographie : Nina Gazaniol Vérité
Écriture, dramaturgie, costumes : Marion Vincent
Prise de son, mixage, création sonore : Alban de Tournadre
Scénographie, direction technique : Mahatsanga Le Dantec
Dispositif numérique : Atelier Hémisphère
Avec : Christine Teulier, Alexis Teulier, Marc Teulier, Virginie Barthelemy, Timeo Martinez, Lilou Martinez, Gérold Martinez, Karim Achour, Alexandre Filhol, Charlotte Falip, Morgane Fernandes, Elaura Sanhes, Thomas Peres, Simone Falip, Michel Falip, Georges Marti, Manon Viret, Guy Brunet, Benoit Coquard, l’équipe de Roller Hockey «Les gueules noires» de Decazeville, le club de danse folklorique «La Crouzade» de Firmi et le club de Twirling bâton d’Aubin.
Crédits photographiques : Nina Gazaniol Vérité, Mahatsanga Le Dantec, Julien Penichost
Production : association Tropacool
Co-production : L’Abattoir, Association Éclat, Lieux Publics, Parallèle - Pratiques artistiques émergentes internationales, Théâtre Le Sillon - Scène conventionnée art en territoire
Soutiens et partenaires : KompleX KapharnaüM, le Ministère de la Culture, la DRAC Auvergne- Rhône-Alpes, Atelier Hémisphère, les Laboratoires deletere, FAI AR
Decazeville — la montagne qui brûle sera présenté en avril 2023 à la Cité des arts de la rue.
Artiste visuelle, vidéaste et documentariste.
Née en Aveyron en 1987.
Vit et travaille à Marseille.
Diplômée en Arts du Spectacle et en Journalisme, Nina Gazaniol Vérité étudie le détournement de la télévision à travers la performance artistique dans le mémoire « Don’t hate the Media, Be the media », fait des stages chez ARTE et approche le cinéma expérimental tout en s’impliquant dans de multiples projets trans-disciplinaires. En 2013, elle intègre la Formation supérieure pour la création en espace public (FAI AR) où elle développe son intérêt pour l’architecture, les territoires, les notions d’espaces et d’habitants, et travaille à entrechoquer culture pop et classique. Depuis 2015, elle imagine différents projets tout en cultivant un précieux rapport à la recherche et à l’écriture, notamment en tant que critique (revue Mouvement) ou avec les éditions indépendantes Balleperdue. Elle collabore régulièrement avec différents groupes et artistes dont Anna Anderegg / Asphalt Piloten, BallePerdue Collectif et KompleX KapharnaüM où elle est artiste associée depuis 2020. Son travail, au croisement des arts numériques et de ceux de l’espace, de la performance et du documentaire, interroge une écriture plastique ancrée dans le réel. Et inversement.